Projets  page précédente   page suivante


   Voici donc que sort « Prédateurs ».

   Que le temps passe vite. Le site est demeuré en friche pendant plusieurs mois, je vous en présente toutes mes excuses, je suis longtemps resté prisonnier de mon récit.

   Outre la sortie de « Prédateurs », le site est actualisé, bien sûr le « Labo » va ouvrir une salle dédiée à ce nouveau roman, mais vous trouverez aussi l’annonce des rencontres/dédicaces à venir. Je vais étoffer un peu la partie « Des goûts », et la version anglaise du site devrait voir le jour dans le courant de l’année pour répondre aux demandes des internautes étrangers.

   Savez-vous à quoi ressemble une idée, oui, une idée, comme celles dont on fait le point de départ d’un roman par exemple ? A une démangeaison. Comme une petite plume qui se coince sur le duvet de vos bras et qui frémit, vous chatouillant jusqu’à ce que vous vous y intéressiez.

   Depuis plusieurs années j’ai une idée de roman qui ne cesse de me démanger. Mais cette idée n’ayant rien à voir avec les thrillers que j’écris d’habitude je l’ai laissée me chatouiller un bon moment. Jusqu’à cette année où je n’en pouvais plus. J’ai décidé de m’y intéresser, autant pour me soulager que parce que je la trouve intrigante. Parce qu’elle a frétillé pendant longtemps, il n’a pas fallu attendre avant que les personnages et l’histoire entière existent en détail. Pour tout vous dire, j’en ai déjà rédigé une bonne partie. Si tout se passe bien, vous devriez pouvoir la lire en fin d’année.

   De quoi s’agit-il ? D’un roman que les libraires ou les journalistes catalogueront « pour la jeunesse ». Moi j’ai envie de croire qu’il plaira à toutes et à tous, peu importe nos âges, c’est une question de rêve, d’imaginaire et de savoir si l’enfant que nous étions est encore bien présent quelque part à l’intérieur. Il y aura trois tomes pour raconter cette histoire. Je vais essayer d’en faire un par an, entre chaque thriller.

   Car je ne vais pas arrêter d’écrire mes histoires… noires. Non ! Je les prépare à l’avance, un, parfois deux ou trois ans à l’avance, donc pas envie de passer à côté. Parce qu’une histoire, c’est un état d’esprit, et j’aime bien soigner cette ambiance avant de m’y plonger. Mais avant l’heure ça n’est pas l’heure et après… vous connaissez le dicton. Donc je continue dans cette dynamique qui est mienne, elle me comble, m’épuise et m’électrise en même temps. Un jour peut-être que je ralentirais, mais pour l’instant, il y a des envies, des étincelles sous le crâne, alors j’en profite, et je couche sur papier toutes ces histoires de femmes et d’hommes.



 page précédente   page suivante